Méditation de l'évangile du dimanche 18 février 2018 (Marc 1,12-15) — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Vis en communautés fraternelles et fais de nouveaux disciples du Christ !

Menu
Soutenir l'Église
Contact - Annuaire
Contact

Recherchez une personne dans l'annuaire du diocèse

Contactez-nous en remplissant le formulaire ci-dessous

Nom
Veuillez saisir votre nom complet
Courriel (Requis)
Veuillez saisir votre adresse courriel
Sujet : (Requis)
 
Message (Requis)
Veuillez saisir le message que vous souhaitez envoyer.
Veuillez recopier le texte de l'image ci-dessous (Requis)
Enter the word

Consulter notre politique de traitement des données personnelles

Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

Méditation de l'évangile du dimanche 18 février 2018 (Marc 1,12-15)

© Corinne MERCIER - photo CIRIC

Méditation fournie par des frères de la communauté de Saint-Jean, à Troussures.

Le carême

pour nous cacher dans le Coeur de Jésus (Marc 1, 15)

L’ouverture du Carême peut nous étreindre comme une mauvaise nouvelle si nous lisons cet évangile de manière moralisante comme le « dimanche de la Tentation ». Une lecture attentive invite notre cœur à la véritable conversion que propose le Carême : nous cacher dans le cœur de Jésus.

Six verbes nous décrivent dans cet évangile le cœur de Jésus. Avant nous, Jésus est « poussé » par l’Esprit Saint au désert, cet Esprit qui veut guider davantage notre cœur. Selon le texte grec, Jésus « est » ensuite au désert, comme il « est » avec les bêtes sauvages. Ces deux verbes d’état nous révèlent la dimension contemplative du cœur de Jésus : il choisit ce temps pour parler à Dieu avant d’aller parler de Dieu aux hommes. La tentation de Satan n’est pas exprimée comme un verbe, elle reste en retrait du cœur du Christ au titre seul de participe passé ; Jésus est « tenté » par Satan. Les anges, messagers de Dieu au cours de la vie du Christ, sont, en le « servant », le contrepoint lumineux de l’action du diable. En continuateur de la mission de Jean, Jésus « part » ensuite en mission en Galilée « proclamer » l’évangile, étymologiquement la « bonne nouvelle ».

C’est seulement le septième verbe qui nous dévoile le cœur de la prédication de Jésus : « Le Royaume de Dieu est tout proche », parce qu’il nous révèle la présence de Dieu au cœur même de notre vie.

Frère Denis Borel