"C'est pour cela que je suis sorti" Mc 1,39
Ce dimanche, nous continuons de suivre Jésus proclamant cette Bonne Nouvelle, pour laquelle il est sorti. Cela se réalise aujourd’hui par un geste concret et émouvant : la guérison de la fièvre de la belle-mère de Pierre et d’André. D’où viennent ce dynamisme et cette puissance de guérison en Jésus ? La réponse est donnée dans ce verbe « sortir ».
En effet au début de son Évangile, Marc nous dit que Jésus est sorti de la synagogue pour visiter la maison de Pierre. La synagogue est le lieu où Jésus a chassé un démon par la puissance de sa Parole. Celle-ci n’est pas un simple enseignement humain, mais une parole divine qui nous sauve et guérit. Dans son discours d’adieu, Jésus dira : « Je suis sorti du Père et venu dans le monde » (Jn 16, 28). Ce Verbe, cette Parole éternelle, qui, comme nous le dit saint Jean dans son prologue, était auprès du Père (Jn 1,18), est sorti de lui pour venir jusqu’ à nous, jusqu’à guérir la fièvre de la belle-mère de Pierre.
Cet Évangile nous enseigne que Jésus peut vraiment opérer cette œuvre de salut et de guérison en nous, si nous le recevons comme cette parole sortie du Père éternel. D’où l’importance de nous nourrir quotidiennement de cette Parole, pour qu’à notre tour, comme nous y invite le pape François, nous puissions sortir vers les périphéries, pour continuer l’œuvre de Jésus, l’envoyé du Père.