Elle est encore un don précieux et nécessaire pour le présent et l'avenir du Peuple de Dieu, parce qu'elle appartient de manière intime à sa vie, à sa sainteté et à sa mission. "
Citation au n° 3 de l'exhortation apostolique sur "La vie consacrée", de Jean Paul II.
Contact
Père Berndard Grenier,
Délégué diocésain à la vie consacrée
103, rue de la Madeleine
60000 BEAUVAIS
Choisir l’absolu de Dieu, vivre la gratuité, la fraternité et l’espérance, ce sont des appels pressants de l’Esprit-saint pour le monde d’aujourd’hui. Religieux, religieuses, membres d’instituts séculiers et vierges consacrées notre présence dans le diocèse se veut une réponse priante et agissante dans la vie ordinaire de nos frères et sœurs en humanité.
Le sens de notre vie spirituelle et religieuse est de vivre dans une union toujours plus profonde au Christ qui nous a appelés à Le suivre. Ce qui est essentiel, au-delà de nos faiblesses et de nos limites, c’est de vivre notre relation d’amour avec le Christ…D’où l’importance de notre vie de prière et du témoignage de nos vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance qui sont des défis face à la société de consommation, de laxisme et d’indifférence. De notre contemplation, découle notre vie apostolique bien insérée dans le diocèse.
Les religieux et religieuses
Le diocèse compte 37 communautés dont 4 de sœurs aînées ayant une mission de présence et de prière.
Nos sœurs contemplatives, les carmélites, les clarisses installées à Senlis et les sœurs de saint-Jean portent dans leur prière et leur offrande les intentions du monde et du diocèse. Elles sont les « paratonnerres de l’Eglise ».
Les religieux et religieuses apostoliques tracent des chemins d’évangélisation dans bien des domaines :
- Présence et écoute dans les quartiers et les villages.
- Aide dans les paroisses : Ministère sacerdotal pour les religieux prêtres - Catéchèses et Eveil à la Foi - Préparation au baptême des tous-petits - Animation liturgique dans les villages - Accompagnement des familles en deuil –Groupes bibliques et Equipes du Rosaire.
- Maison de retraite et visites aux malades et aux personnes âgées.
- Participation au secours catholique – à l’accueil des migrants et des gens du voyage
- Présence dans des associations de quartier et de solidarité
- Monde des jeunes : Pastorale des étudiants à Compiègne - Aumôneries - Foyer des jeunes filles - Maison d’enfants (à caractère social) - Etablissements scolaires - M.E.J. - Accueil des jeunes.
Dans le diocèse, nous avons deux maisons de formation à la vie religieuse :
- l’une à Beauvais (Petites sœurs de l’Assomption),
- l’autre à Chantilly (sainte Croix de Jérusalem)
Les religieux et religieuses se retrouvent occasionnellement pour travailler ensemble, un projet pastoral et une ou deux fois par an pour une journée diocésaine de réflexion et d’amitié.
La vie religieuse apostolique, monastique et missionnaire : une manière particulière de vivre le baptême
Il s’agit, comme pour tout chrétien, de suivre le Christ en vivant l’Évangile mais • avec d’autres que l’on n’a pas choisis (vie communautaire) • pour toujours (vœux définitifs, « publics ») • à la manière du fondateur ou de la fondatrice.
Il existe de très nombreux instituts religieux (congrégations, ordres, monastères, etc.). Chacun d’entre eux a été fondé par une ou plusieurs personnes qui ont été marquées par un visage particulier du Christ :
• le Christ qui se fait proche des exclus de toutes sortes, • le Christ qui enseigne, • le Christ qui guérit, • le Christ qui prie son Père dans le silence et la solitude, etc.
Chaque institut a ainsi une « couleur » particulière, appelée charisme.
Les instituts séculiers
Les instituts séculiers sont des instituts de vie consacrée reconnus dans l’Église catholique depuis 1947. En France, 3000 personnes environ, hommes ou femmes, célibataires ou veufs, sont membres d’une trentaine d’instituts séculiers. Ils vivent dans le monde, gardant leur profession, et ont pour mission d’y être présents, à la manière du sel ou du ferment, pour y faire progresser l’esprit de l’Evangile. Ils s’engagent définitivement à ce genre de vie par des vœux après plusieurs années de formation.
Les sociétés de vie apostolique
Les prêtres, frères ou sœurs de ces « sociétés » ne sont pas religieux mais vivent en communauté. Ces sociétés se définissent d’abord par leur tâche apostolique, leur mission et non pas par le mode de vie.
Les vierges consacrées
Ce sont des femmes consacrées définitivement à Dieu dans le célibat et la chasteté, par l’évêque de leur diocèse. Elles se mettent au service de l’Eglise diocésaine, de manière individuelle sans rattachement à un groupe particulier.
Les ermites
Hommes et femmes (souvent des religieux ayant « fait leurs preuves ») insistent sur la séparation intérieure et extérieure du monde, pour mieux souligner que l’homme ne vit que pour Dieu. Vie de silence et de solitude, de prière et de pénitence. Ils font profession publique des conseils évangéliques entre les mains de l’évêque.
Les veuves consacrées
Comme dès l’époque des apôtres, la consécration des veuves est à nouveau proposée aujourd’hui. Par le vœu de chasteté perpétuelle, ces personnes veuves se consacrent dans leur condition pour se donner à la prière et au service de l’Eglise.
De nouvelles formes de vie consacrée
« A ces formes anciennes s’ajoutent de nouvelles formes de vie consacrée, signes de la complémentarité des dons de l’Esprit Saint. Certaines sont des formes anciennes, nées de nouveaux élans spirituels et apostoliques, d’autres sont des expériences originales, à la recherche d’une identité propre dans l’Eglise, en attendant d’être officiellement reconnues… » Jean-Paul II, La vie consacrée, Cerf, 1996.
- Les « associations de fidèles » et « communautés nouvelles »
Des chrétiens choisissent de se lier entre eux pour s’entraider dans leur vie spirituelle ou en vue d’un objectif commun, un peu à la manière des associations loi 1901. Ces associations de fidèles et communautés nouvelles, d’une très grande variété, sont reconnues par l’Eglise. Leurs membres restent laïcs et le disent clairement : « Nous voulons vivre l’évangile en laïcs ». Cependant, certains d’entre eux peuvent se consacrer à Dieu par un engagement privé et deviennent des « laïcs consacrés »
- Les laïcs associés aux instituts religieux ou aux monastères
Certains laïcs désirent partager l’idéal de vie chrétienne vécu par des instituts religieux. Ils leur demandent une forme de « rattachement ». Cette manière de vivre, pour des laïcs, prend de l’ampleur depuis quelques années. On emploie aussi l’expression de « famille évangélique » qui rassemble des chrétiens de vocations diverses (laïcs, religieux…) se référant à une même spiritualité (franciscaine, dominicaine, ignatienne,etc.)
Source : http://www.eglise.catholique.fr/
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