Le 26 mai 1996, 45 paroisses nouvelles ont été crées par Mgr Guy Thomazeau, Les regroupements nécessaires ont porté leur nombre à 31 paroisses à ce jour.
Mgr Jean-Paul James a édité en 2007 une Lettre pastorale Eglise de Beauvais, Avance au large ! destinée aux catholiques de l’Oise qui donne les orientations à venir jusqu’en 2010. Il s’agit pour le diocèse « d’accueillir de manière nouvelle la mission que le Christ confie à l’Eglise : l’évangélisation ».
Depuis le 18 mars 2010, Mgr Jacques Benoit-Gonnin est nommé évêque de notre diocèse.
Il écrit la lettre pastorale Avec vous tous les jours en septembre 2017 et y lance une vision diocésaine "Eglise catholique dans l'Oise, vis en communautés fraternelles et fais de nouveaux disciples du Christ".
En septembre 2018, la lettre pastorale Laissons-nous conduire par l'Esprit-Saint ! met en avant les chantiers prioritaires, donne quelques perspectives et fais des suggestions sur l'avenir : pour les communautés, pour les prêtres, pour les territoires, et enfin pour le diocèse.
En septembre 2020, il écrit la lettre pastorale Voici ta Mère ! Une dynamique missionnaire avec Marie, à vivre en frères et soeurs, disciples de Jésus et missionnaires de l'évangile. Les attitudes à privilégier sont l'humilité, la tendresse, la confiance et la charité pastorale.
En chiffres
Prêtres : 109
Diacres permanents : 37
Paroisses : 31
Secteurs missionnaires : 9
Communautés religieuses : 33
Congrégations : 26
Cathédrales : 3
Etablissements catholiques : 27
Le département
Population: 829 419 habitants au 1er janvier 2022
Presque 42% de la population de Picardie (Aisne, Oise, Somme)
20% des habitants ont moins de 15 ans, 37,2 % moins de 30 ans, 56,7% moins de 45 ans, et 71,2 % ont moins de 60 ans.
L'Oise est parmi les départements les plus jeunes de France.
Le taux de natalité est de 12,6 %.
Géographie
Superficie de 5 860 km²
Les superficies agricoles (66%), naturelles ou en eau (2%) et forestières (21%), d’une superficie totale de 523 000 ha, donnent l’image réelle de territoire à dominante rurale du département de l’Oise. La carte de l’occupation des sols confirme cette tendance entre espaces ruraux au nord et au sud-est, espaces forestiers à l’est et espaces artificialisés plutôt localisés le long des vallées de l’Oise et du Thérain riches d’un passé industriel.
13 % de surface est urbanisée. L'Oise est un rectangle de plus de 120 kilomètres de longueur et de plus de 80 kilomètres de hauteur.
679 communes réparties ainsi : 280 groupements de communes dont 18 communautés de communes et 3 communautés d'agglomération.
Trois zones urbaines importantes : Creil, Compiègne, Beauvais.
Le sud de l'Oise est à 30 km de Paris.
La province de Reims
L'histoire du diocèse
Le diocèse de Beauvais, tel qu’il se présente actuellement, est né en 1790 de la réforme administrative de la France qui créa les départements et de la constitution civile du clergé. Dans un vote préliminaire le mardi 6 juillet 1790, l’Assemblée nationale avait fixé à Beauvais le siège épiscopal du diocèse qui correspondait au département de l’Oise.
Ce nouveau diocèse est un assemblage hétéroclite de paroisses qui appartenaient jusqu’alors à huit diocèses différents.
L’ancien diocèse de Beauvais fournissait 400 paroisses ; celui de Noyon, 67 ; celui de Senlis, 56; celui de Soissons, 52 ; celui d’Amiens, 56 ; celui de Rouen, 66 ; celui de Meaux, 27 et celui de Paris, 1.
Le diocèse de Noyon, 330 paroisses réparties entre les diocèses d’Amiens, de Beauvais, de Soissons, ainsi que le diocèse de Senlis se trouvèrent supprimés.
Un évêque constitutionnel fut élu : Jean-Baptiste Massieu, le seul à avoir porté le titre de Evêque de l’Oise.
Au moment du Concordat de 1802, le diocèse de Beauvais fut rattaché à celui d’Amiens. En 1823, il retrouve son autonomie.
> Pour en savoir plus sur les personnalités qui ont fait le diocèse : Biographies illustrées des saints, saintes et témoins d'hier ayant marqué notre diocèse.
> "Nouvelles annales ou mémoires chronologiques pour servir à l'histoire de la ville et de l'église de Noyon". Ecrit par le Chanoire Claude Sézille (1707-1775), annoté par Eloi Delbecque. Préface de Mgr Jacques Benoit-Gonnin. Edité par la Société archéologique et scientifique de Noyon. Novembre 2012.
L’évêque de Beauvais, Mgr Gignoux, assistant au trône pontifical, fut autorisé par Pie IX le 12 avril 1851, et approuvé par le Prince Napoléon Bonaparte le 13 janvier 1852, à porter les titres d’Evêque de Beauvais, Noyon et Senlis. Des exceptions avaient été prévues pour des évêchés prestigieux comme Noyon et Laon, mais l’ajournement sine die du concordat de 1817 consacra la disparition de l’évêché de NOYON pour lequel un évêque avait même été nommé : Mgr de Cosnac.
Le territoire de l’Evêché de Beauvais comprend des pages prestigieuses de l’histoire de France avec le sacre de Charlemagne, roi de Neustrie, le 9 octobre 768 à Noyon, l’élection d’Hugues Capet à Senlis et son sacre à Noyon le 3 juillet 987.
Mais aussi de nombreuses pages douloureuses et, tout spécialement sous la Révolution et au cours du 20ème siècle avec les deux grands conflits mondiaux.
Le département a connu non seulement de nombreuses destructions de villages et de bourgs, mais de villes comme Noyon, détruite à 80%, Senlis en partie incendiée et son maire exécuté à Chamant.
Au cours de la seconde guerre mondiale, les villes de Creil, Compiègne, Beauvais et plusieurs bourgs et villages ont subi des bombardements destructeurs.
Les évêques du diocèse de Saint Lucien (an 230) à aujourd'hui
Les églises de l'Oise et leurs richesses
Voir le dossier (qui s'enrichit peu à peu)