Ordination diaconale de Gauthier LEROUX
Dimanche 22 octobre, à 16h
église Notre-Dame du Thil à Beauvais
Gauthier Leroux, diacre permanent from Église catholique de l'Oise on Vimeo.
Qu'est-ce qu'un diacre permanent ? from Église catholique de l'Oise on Vimeo.
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Gauthier Leroux habite à Beauvais dans le quartier de Notre-Dame du Thil, où il est arrivé en 2007. Il est célibataire, et dit-il «en acceptant mon ordination diaconale, je fais le choix de le rester pour me rendre plus disponible au service de Dieu et au service de l’Église» . Âgé de 35 ans, il exerce le métier d’infirmier à l’hôpital psychiatrique de Fitz-James (près de Clermont de l’Oise).
«Cette ordination ne changera pas foncièrement ma manière d’exercer ma profession ; par contre, le changement viendra du fait que je recevrai une lettre de mission dans laquelle l’Église m’enverra comme diacre dans mon milieu professionnel. Je n’exercerai de fait plus seulement ma profession de la manière dont je l’ai apprise, mais aussi à la manière de service du Christ ».
Gauthier a été baptisé en 1982 en l’église de Notre-Dame du Thil par Jean Geoffroy, diacre permanent de la paroisse de Beauvais Nord de 1976 à 2014 qui a célébré plus de quatre cents mariages… Il a ressenti un appel de Dieu, il y a maintenant une quinzaine d’années pour se mettre à son service et au service de ceux et celles qui sont plus ou moins proches de l’Église. Il a «cheminé» plusieurs années avec l’aide du père Jean Schryve avant de confirmer sa démarche vers le diaconat permanent.
Qu’est-ce qu’un diacre permanent ?
Ce n’est pas un prêtre, mais un homme ordonné par l’évêque pour être au service de l’Église : baptiser, marier, et célébrer la Parole. Il est placé sous l’autorité de l’évêque qui lui confie des missions dans son milieu professionnel, familial et social.
Gauthier est déjà aumônier à la maison d’arrêt de Beauvais. :
«Cette expérience m’a fait découvrir pleinement le visage miséricordieux du Christ. Nous sommes amenés à rencontrer des hommes et des femmes dont les chemins de vies se sont détournés de Dieu. Mais dans ces “bas-fonds” de l’humanité où l’on pourrait croire que seule la loi du plus fort est de mise, nous constatons qu’une autre réalité est présente, que la prison et la privation de liberté peuvent mener ces hommes et ces femmes vers le chemin de la conversion.
Quelle joie que de pouvoir les accompagner sur le chemin tortueux qui mène à Dieu, et quelle joie quand, au détour d’un entretien individuel, le Seigneur nous fait la grâce de pouvoir assister à une demande de baptême ou de confirmation…»
Propos recueillis par Marie-Cécile Graillot
Article paru dans le journal Missio - Beauvaisis, septembre 2017