Patrimoine — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

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Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

Patrimoine

SOMMAIRE

1. Bible et images
2. En faisant visiter nos églises, devenons des éveilleurs du mystère chrétien
> L'église Saint-Etienne de Beauvais
> La cathédrale Saint-Pierre de Beauvais
 
1. Fonts baptismaux de Saint-Just-en-Chaussée
2. Vitrail de Marie, église de Clermont
3. Vitraux de l'abbé Deligny à Jonquières et Remy
4. Calvaires et Croix du Beauvaisis : Découverte d'une association locale. 
5. Toile d'Alexandre Grellet "L'assaut du 27 juin 1472" (cathédrale de Beauvais) 

Des formations vous sont proposées par le diocèse

1. Bible et images

Dans le cadre du parcours 'Bible et Images', nous vous proposons, pour l'année 2014-2015, une formation sur le thème "Les premières images chrétiennes"

Ces séances, animées par le  père Philippe Gruson, bibliste,  ont lieu à Beauvais (Maison diocésaine) et au centre spirituel diocésain de Loisy.
>> Retrouver cette formations, p.11 du livret diocésain des formations 2014-2015

 

2. En faisant visiter nos églises, devenons des éveilleurs du mystère chrétien.

Formations proposées par le "Service diocésain de Pastorale du tourisme" aux guides des églises, catéchistes et toutes personnes souhaitant faire visiter pastoralement l'église de sa paroisse ou quartier au public. Une équipe diocésaine 'Foi et patrimoine' prépare les prochaines Journées du patrimoine où les liens entre le patrimoine et la catéchèse seront mis en relief.

Deux dates sont proposées annuellement, les lieux sont précisés ultérieurement :

>> Il est souhaitable de s'inscrire. Cela permet une meilleure organisation.
Tel 03 44 06 28 37 ou mail

 

Des livrets pour aider à comprendre

> L'église Saint-Etienne de Beauvais et pour apprécier chez soi les merveilles d'une église toujours plus belle !

"Eglise Saint-Etienne de Beauvais", écrit par le père André Leclercq, est un fascicule de 16 pages, édité chez Gisserot-Patrimoine culturel. Il ne coûte que 2 euros.

Vous y trouverez un aperçu historique, une description de l'intérieur de l'église, de nombreux  vitraux, tableaux, scuptures et mobiliers ainsi que celle de l'extérieur.
> Lien vers l'église Saint-Etienne de Beauvais / Livret

 

> La cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, son chœur gothique - le plus haut du monde - et sa magnifique horloge astronomique. Les richesses intérieures et extérieures de la cathédrale sont décrites  dans le livret disponible à l'accueil de la cathédrale ou au presbytère de la paroisse Beauvais centre (8, rue Philippe de Beaumanoir). Prix 2€.

 

> Lien vers la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais

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Notre patrimoine diocésain

 

1. Fonts baptismaux de Saint-Just-en-Chaussée

Classée par les monuments historiques, la cuve baptismale de Saint-Just-en-Chaussée est une œuvre du XIIe siècle, en "pierre bleue" de Tournai, décorée de sculptures en très faible relief et réalisée dans les ateliers de l'Escaut. Ces pièces, diffusées dans les anciens diocèses de Liège, Cambrai, Reims, Laon et même en Angleterre et en Scandinavie, sont d'une famille devenue très rare, puisque seulement une vingtaine d'œuvres analogues sont à ce jour identifiées.

Cette œuvre est donc très précieuse en raison de son ancienneté et de sa rareté, mais aussi du faut de son inspiration étonnamment double : profondément biblique par les thèmes forts et fondateurs de la Genèse, de l'Apocalypse et de la Résurrection, et aussi mésopotamienne par la forme des dessins.

Nous vous proposons ici de décrypter cette œuvre hautement symbolique, d'une beauté exceptionnelle et digne des œuvres les plus significatives du musée du Louvre !

Ces font baptismaux se composent d'une cuve de plan carré, qui évoque la terre, et d'une cuvette intérieure ronde, qui évoque le ciel. Le dessus de la cuve porte deux écoinçons avec tête mitrée (évêque ou abbé) dont une est accompagnée du bâton d'autorité. Sur les deux autres écoinçons se dépolient de larges palmettes, signe d'abondance ou de résurrection. Ainsi est inscrite la présence de la grâce et de l'Eglise.

Les sculptures des quatre larges faces de la cuve carrée développent l'histoire de l'homme pécheur régénéré par l'eau du baptême, le sacrifice de Jésus et la pratique évangélique.
Sur la première face : les deux lions de justice dos à dos. Deux lions couchés, aux pattes sagement allongées, au port de tête majestueux et pacifique, aux yeux exorbités du veilleur. C'est l'image du Christ qui, d'après saint Jérôme, est compatissant pour les bons et redoutable pour les méchants. Il y a donc ici le signe du jugement. Enfin, le lion, roi des animaux, réputé pour ses petits, est le symbole de la Résurrection.
Sur le deuxième face est sculptée la vigne, symbole eucharistique. Sortant d'un masque ou d'une tête monstrueuse, deux sarments se déploient en rinceaux de vigne.

Les troisième et quatrième faces sont sculptées d'arcades. Sur l'une, cinq arcades qui encadrent cinq rosaces, symbolisant, avec ce chiffre cinq, l'homme, ici réconcilié. Sur la dernière face, on observe six arcadures, encerclant alternativement trois masques et trois floraisons. Le six est le chiffre du surhumain, de la création et de la maîtrise de l'univers. Les trois têtes sont les élus et les trois fleurs rappellent que le baptême est donné au nom d'un Dieu, Père, Fils et Esprit. Cette dernière face nous introduit donc dans la Jérusalem céleste de l'Apocalypse.

Enfin, cette cuve de plan carré est montée sur un support circulaire entouré de quatre colonnettes dont la beauté et les proportions donnent à l'œuvre un équilibre et une harmonie tout à fait extraordinaire.
On est ainsi absolument émerveillé et silencieux d'admiration devant ce chef-d'œuvre de l'art roman du haut Moyen-Age, essentiellement symbolique, particulièrement pacifique dans son expression et d'une très grande richesse religieuse.

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2. Vitrail de Marie, église de Clermont

Dans le transept nord de l’église Saint-Samson, donc à gauche, une magnifique verrière de 6 mètres de haut est consacrée à Marie. On lui a donné divers noms : "Les litanies de la Vierge", "L’Immaculée Conception" ou "La prédestination de Marie". On ne sait rien de l’origine de ce vitrail, sinon qu’il date de la première moitié du XVIe siècle, donc en pleine Réforme protestante. Il est harmonieusement composé de trois parties. Cliquer ici pour voir ce vitrail dans sa totalité.

Les trois parties du vitrail

La partie basse représente les donateurs agenouillés : peut-être la famille d’Argillière ? Le père et ses fils sont à gauche, présentés par saint Claude ; la mère et les filles à droite, présentées par sain Nicolas. Entre eux, les deux rois d’Israël citant chacun un texte qui leur est attribué : David, un psaume (10,15) : "On cherchera son péché sans le trouver" et Salomon, le cantique des cantiques (6,10) : "Elle s’avance comme l’aurore qui monte".

La partie médiane figure trois personnages : Marie et ses parents ; ce qui est assez rare. Les quatre évangiles ignorent ces parents ; c’est l’évangile apocryphe de Jacques qui les nomme Anne et Joachim. Marie est ici vêtue de blanc, symbole de sa pureté ; elle a les mains jointes, les yeux baissés et ses long cheveux dorés descendent sur ses épaules. Elle se trouve au centre d’une sorte de halo rouge – alors que tout le fond est bleu – sur lequel se détachent quinze symboles, que nous détaillerons plus loin.

La partie supérieure représente Dieu le Père bénissant et tenant le globe de l’univers surmonté de la croix ; autour de lui neuf anges verts, violets et rouges en adoration. Sous lui, quatre anges blancs, dont un joue de la harpe et un autre de la viole, contemplent Marie. Sur elle descendent sept rayons dorés : les sept dons de l’Esprit saint, venant du Père. Un long phylactère porte deux paroles : "Tu es toute belle, ma bien aimée, il n’est pas de tache en toi" (cantique des cantiques 4,7) ; "Et l’Esprit saint viendra sur toi" (Luc 1,35).

L’immaculée conception de Marie

Il ne s’agit donc pas d’un épisode de la vie de Marie, mais du dogme catholique de l’Immaculée Conception : Dieu a voulu préserver cette femme du péché originel, pour qu’elle devienne la mère de son Fils. Elle est donc née d’Anne et de Joachim, mais sans être marquée du péché comme eux-mêmes l’avaient été. Ce dogme n’a été défini qu’en 1854, mais il était déjà établi depuis le concile de Bâle (1431-1449). A cette époque, la piété mariale a choisi une série d’images bibliques pour chanter la beauté exceptionnelle de Marie, comme dans ses litanies, qu’on récitait jadis. C’est le sens des quinze symboles qui lui sont associés, au centre de notre vitrail. Chacun est accompagné d’un phylactère qui porte quelques mots d’une citation biblique en latin, indiquant l’objet symbolique, facilement reconnaissable.

Terminons en signalant deux particularités techniques de ce superbe vitrail. Divers morceaux de verre sont gravés : ce qui donne des traits blancs très fins dans les nimbes du Père et de Marie, dans les filets d’eau de la fontaine et la corde du puits. De plus, les étoiles qui parsèment le fond bleu sombre ainsi que les fruits du cèdre et de l’olivier sont « montés en chef-d’œuvre », ce qui est une prouesse technique : il faut réussir à insérer un petit cercle de verre de couleur claire à l’intérieur d’un verre découpé plus sombre.

Père Philippe Gruson,
bibliste

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3. Vitraux de l'abbé Deligny à Jonquières et Remy

L’église de Jonquières, à l'ouest de Compiègne, possède une série de vitraux tout à fait originaux et très peu connus. Ils sont l'œuvre de l'un de ses curés (1834-1861), Théodore-Cyrille Deligny, né à Francières en 1808 et mort à Compiègne en 1887. Il s'improvise maître-verrier par nécessité, puisque sa paroisse n'a pas les moyens d'acheter des vitraux. Il fait tout lui-même : il dessine les cartons, taille les verres de couleur, soude les plombs et monte les fers de chaque panneau. Entre 1850 et 1859, il réalise pour son église dix-sept vitraux, dont un seul est perdu. Ensuite, il en crée pour d'autres églises, notamment pour celles de Rémy (où il est curé de 1861 à 1883) et de Canly. Il n'imite pas le style gothique ("vitrail archéologique"), ni ne fait de grands vitraux-tableaux, alors très à la mode (comme celui qui se trouve à Jonquières, derrière le maître-autel) ; il en serait d'ailleurs bien incapable ! Il ne représente aucun personnage, et pourtant il réussit à évoquer des scènes uniquement par des objets, des symboles et de rares animaux. Ses compositions, lumineuses et colorées, sont très lisibles et harmonieuses. Ce précurseur, souvent critiqué de son temps, devance de quelque soixante-dix ans le renouveau du vitrail religieux des années trente.

 

>> église de Jonquières

Parmi les seize vitraux de Jonquières, voici la description des six de l'Ancien Testament et de celui des Apôtres (tous de 1857). Les autres ont pour sujet : les objets liturgiques (2), le chemin de croix, les Litanies de la Vierge, l'Immaculée Conception, saint Nicolas, l'aigle et le pélican, et les instruments de musique.

Les vitraux de l'Ancien Testament

Les six vitraux des bas-côtés forment une grande histoire sainte, à lire en descendant la nef du côté sud (à droite) et en la remontant du côté nord (à gauche). Chacun des six vitraux comporte six médaillons, à lire de gauche à droite et de haut en bas.

A droite :

n° 10  : 1. Création du monde (terre et astres) ; 2. Péché d'Adam (arbre à fruits et serpent) ; 3. Arche de Noé ; 4. Fin du déluge (colombe avec rameau et arc-en-ciel) ; 5. Tour de Babel ; 6. Sacrifice d'Abraham (bûcher, couteau et lanterne pour le feu).

n° 12 : 1. Ruine de Sodome (ciel rouge sur la ville) ; 2. Echelle de Jacob (de la terre au ciel) ; 3. Joseph vendu (le puits et la tunique rouge de sang) ; 4. Coupe retrouvée (les onze sacs de blé et la coupe dans le sac de Benjamin) ; 5. Esclavage de l'Egypte (mur, échafaudage et seau) ; 6. Berceau de Moyse (sur le Nil).

n° 14 : 1. Verge d'Aaron (qui a fleuri : Nb 17,16-26) ; 2. Mer Rouge (ici rose) ; 3. Tables de la Loi (trois paroles sur Dieu et sept sur le prochain) ; 4. Le veau d'or ; 5. Serpent d'airain ; 6. Le tabernacle (tente du sanctuaire avec la nuée).

A gauche :

n° 13 : 1. Eau du rocher ; 2. Fruit de la T(erre) pr(omise) (grappe rapportée, Nb 13,23) ; 3. David tue Goliath (épée et fronde) ; 4. Psaumes de David (cithare) ; 5. Main de Nathan (qui dénonce l'adultère avec Bethsabée, puis déclare le pardon) ; 6. Temple de Salomon.

n° 11 : 1. Jugement de Salomon (épée) ; 2. Sacrifice d'Elie (feu sur l'autel) ; 3. La vigne de Naboth ; 4. Trône de Joas (rescapé du massacre d'Athalie, 2 Rois 11) ; 5. Mort d'Isaïe (scie brune tranchant un tronc d'arbre dans lequel Isaïe se serait caché, selon un apocryphe juif) ; 6. Potence d'Aman (qui voulait tuer tous les Juifs, au temps d'Esther).

n° 9  : 1. Martyre des Macchabées (gril et glaive, 2 Mac 7) ; 2. Esdras lit la Loi (pupitre, Néh 8) ; 3. Race de David (couronne) ; 4. Tige de Jessé (avec fleurs ; Is Il,1-2) ; 5. Saint Joseph (lys et hache de charpentier) ; 6. Soleil de justice (Mal 3,20 ; Lc 1,78).

 

Le vitrail des Apôtres ou de la vigne

Au pied de la vigne qui jaillit d'un vase, la parole de Jésus : "Ego sum vitis, vos palmites - Je suis la vigne, vous les rameaux" (an 15,5). Les 15 apôtres et évangélistes sont évoqués chacun par un objet symbolique ou l'instrument de leur martyre.
De haut en bas et de gauche à droite :

  • apôtres : 1. Saint Pierre (deux clés et croix à l'envers) ; 2. Saint Jacques le Ma(jeur) (deux épées, lance et chapeau de pèlerin) ; 3. Saint Paul (rouleau de parchemin et livre) ; 4. Saint Thomas (chaire à prêcher) ; 5. Saint André (croix en X, avec O bonne croix) ; 6. Saint Philippe (palme, épée et pierres de sa lapidation) ; 7. Saint Jacques le Mi(neur) (entrée du Temple où il a été assommé) ; 8. Saint Barthélemi (croix et couteau avec du sang) ; 9. Saint Simon (croix et palmes de martyre) ; 10. Saint Matthias (épée et ?) ; 11. Saint Jude (croix et quatre flèches).
  • évangélistes : 12. Saint Matthieu (douanier : bureau et pièces d'argent) ; 13. Saint Luc (chevalet de peintre et tête de taureau) ; 14. Saint Marc (tête de lion) ; 15. Saint Jean (aigle et chaudron d'huile bouillante).

 

Le vitrail du Rosaire (1851, dans le transept de gauche)

Le rosaire est représenté comme un arbuste dont les branches portent de nombreux fruits blancs… Ce sont les 150 grains d’un rosaire : 10 pour chacune des 15 dizaines. Tout autour sont rangés les 15 médaillons, de bas en haut (de l’incarnation à la gloire du ciel) et de gauche à droite. Comme dans les autres vitraux, chaque mystère est nommé et évoqué par un objet symbolique.

  • Mystères joyeux : I. Incarnation (c’est-à-dire l’Annonciation ; cœur couronné, enflammé d’amour sous l’Esprit saint) ; II. Visitation (maison de Zacharie) ; III. Noël (mangeoire de l’étable) ; IV. Présentation (deux colombes) ; V. Jésus au temple (siège sous un dais).
  • Mystères douloureux : VI. Agonie (coupe tendue sous un olivier) ; VII. Flagellation (fouets et mur) ; VIII. Couronnement (couronne d’épines et roseau) ; IX. Portement de la C(roix) (croix et trois lances) ; X. Crucifiement (échelle, tenailles, marteau et 3 clous).
  • Mystères glorieux : XI. Pâques (tombe ouverte au jardin) ; XII. Ascension (nuée rayonnante sur le mont des Oliviers) ; XIII. Pentecôte (langues de feu sur 12 apôtres et Marie au centre) ; XIV. Assomption (nuée rayonnante) ; XV. Couronnement de la S(ainte) V(ierge) (couronne tenue par deux mains).

>> Un quatrième type de mystère a été institué par Jean-Paul II en 2002 : les mystères lumineux. Pour en savoir plus sur le rosaire, rendez-vous sur le site de la conférence des évêques de France.

 

>> église de Remy

Le vitrail de la Passion (avant 1873, dans le chœur, à droite)

La verrière comprend 20 médaillons, chacun citant quelques mots latins des évangiles (en italique). L’ordre actuel a été perturbé par diverses restaurations. Si on numérote chacun de gauche à droite et de haut en bas, voici l’ordre qu’il faudrait rétablir pour respecter celui des évangiles : 1 – 2 – 4 – 7 – 8 – 5 – 6 – 13 – 14 – 19 – 11 – 10 – 12 – 3 – 17 – 18 – 15 – 9 – 16 – 20.

Haut. Le cœur de Jésus : Sic Deus dilexit me (Ainsi Dieu m'a aimé, cf. 1 Jn 4,11)
1. Onction à Béthanie, Alabastrum unguenti (Flacon d'albâtre avec un parfum de nard, Mt 26,7)
2. Cène, Manducate et bibite (Mangez et buvez, Mt 26,26-27)
3. Calvaire, Mons Golgotha (Mt 27,33.38)
4. Gethsémani, Hortus olivarum (Jardin des Oliviers, Lc 22,39)
5. Pierre blesse Malchus, Amputavit auriculam (Il coupa l'oreille, Mt 26,51)
6. Reniement de Pierre, Gallus cantavit (Un coq chanta, Mt 26,74)
7. Arrestation de Jésus, Venerunt cum laternis… (Ils vinrent avec des lanternes, Jn 18,3)
8. Id. ... gladiis et fustibus (avec des épées et des bâtons, Mt 26,47)
9. Boisson vinaigrée, Potaverunt me aceto (Ils m'ont donné à boire du vinaigre, Mt 27,48 citant Ps 69,22)
10. Outrages à Jésus, Imponunt coronam (Ils mettent une couronne (d'épines), Mc 15,17)
11. Pilate se lave les mains, Tradidit (ad) crucifigend(um) (Il le livra pour le crucifier, Mt 27,26b.24)
12. Portement de croix, Angariav(erunt) Simonem (Ils réquisitionnèrent Simon (de Cyrène), Mt 27,32)
13. Remords de Judas, Peccavi tradens (J'ai péché en livrant (Jésus), Mt 27,4)
14. Suicide de Judas, Laqueo se suspendit (Il se pendit avec une corde, Mt 27,5)
15. Pilate fait écrire I.N.R.I., Quod scripsi scripsi (Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit, Jn 19,19.22)
16. Joseph d'Arimathie ensevelit Jésus, Petiit corpus Iesu (Il demanda le corps de Jésus, Mt 27,58)
17. Crucifixion, Crucifixerunt Iesum (Ils crucifièrent Jésus, Mt 27,35)
18. La tunique de Jésus, Sortierunt de illa (Ils la tirèrent au sort, Jn 19,24)
19. Flagellation, Flagellavit Iesum ((Pilate) fit flageller Jésus, Jn 19,1)
20. Mise au tombeau, Munierunt sepulcrum (Ils firent garder le tombeau, Mt 27,66)
 

Le vitrail des sacrements (avant 1873, dans le bas-côté gauche)

Chacun des sept sacrements est associé à une scène des évangiles ou un symbole. On lit les médaillons de gauche à droite et de haut en bas. Mais quatre médaillons de droite ont été déplacés par erreur lors de restaurations : il faut permuter les n° 4 et 14 et les n° 6 et 10.

1. Le baptême (fonts baptismaux)
+ 2. Le Sauveur (IHS : Jésus sauveur des hommes, Mc 16,16)

3. La confirmation (crosse et mitre de l’évêque)
+ 14. La sainte Église

5. La pénitence (confessionnal)
+ 10. Autorité de Pierre (pouvoir des clefs et du pardon, Mt 16,19)

7. L’eucharistie (ostensoir)
+ 8. 5 pains et 2 poissons (miracle des pains, Mt 14,17)

9. L’extrême onction (table avec cierge, huile, bénitier, etc.)
+ 6. Résurrection de Lazare (Jn 11,23-26)

11. L’ordre (chasuble)
+ 12. Vocation des apôtres (2 barques pleines de poissons, Mt 4,19)

13. Le mariage (bénédiction des alliances)
+ 4. Les urnes de Cana (Jn 2,1-11)

 

Les quatre autres vitraux de Remy dus à l’abbé Deligny : Litanies de la Vierge, objets liturgiques (2) et l’Ancien Testament. Deux autres vitraux modernes (2000) sont dus à Claude Courageux.

Signalons enfin l’association "La sauvegarde du patrimoine de Remy". S’adresser à Madame Nicole Quertelet, présidente de l'association, par téléphone 03 44 86 56 38 ou par mail.

Père Philippe Gruson,
bibliste

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4. Calvaires et Croix du Beauvaisis :

Découvrir une association locale :

Nous possédons sur notre territoire une richesse patrimoniale considérable trop souvent méconnue et délaissée. Parlons des calvaires que nous croisons sur nos chemins, ceux que nous voyons dans nos cimetières.
>>> L' « Association pour la Connaissance et la Conservation des Calvaires et des Croix du Beauvaisis » s’est attelée depuis une dizaine d’années à un travail considérable de recensement et d’inventaire des croix, calvaires, niches du Beauvaisis en particulier en rencontrant les maires de toutes ses communes.
Chaque visite dans une commune permet de faire l’état des lieux, des recherches historiques et de concrétiser cet énorme travail par la publication d’un livret proposé aux municipalités et leurs administrés.

Un site dynamique a été créé. Il vous fera découvrir les richesses de ce patrimoine cultuel.

Mais pour continuer sa tâche, envisager la publication d’un livre très complet, elle a besoin du soutien du plus grand nombre.

Pour ce faire n’hésitez pas à adhérer à cette association après avoir consulté son site : www.calvairescroixoise.fr.

>>> Pour en savoir plus : Téléchargez le tract .

 

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5. Toile d'Alexandre Grellet "L'Assaut du 27 juin 1742" (cathédrale de Beauvais -chapelle Sainte-Angadrême).

Cette toile représente Jeanne Hachette sur les remparts de Beauvais lors du siège de la ville par les Bourguignons en 1742. Jeanne Hachette entraîne à sa suite les femmes et le cortège de la châsse de Sainte-Angadrême pour soutenir les hommes insuffisants en nombre.

>> Lire la présentation de l'oeuvre, la description, l'analyse et l'interprétation de l'oeuvre (texte fourni par Marie de Mercey).

>> Télécharger l'oeuvre en meilleure définition.

>> Tout savoir sur la vie de Sainte-Angadrême et l'histoire de son culte et ses reliques (texte fourni par Marie de Mercey).

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