• Dieu appelle à tout âge... C'est l'histoire de Jésus, de Samuel et de bien d'autres (Extrait de la revue L'Appel - du service des Vocations) ►
• Témoignage d'un collégien : Bertrand, 15 ans (Extrait de "Jeunes et Vocations" ) ►
• Comment savoir si Dieu m’appelle ?
Il existe un jeu de Cluedo spécial sur les vocations. L'animateur de ton groupe peut demander un exemplaire en prêt au Service diocésain des vocations (SDV).
• Est-ce qu’on peut donner vraiment toute sa vie à Dieu ?
>>> Rencontre avec Damien Guillot, médecin urgentiste, ordonné prêtre le samedi 25 juin à Lyon.
• Qu'est-ce que ça veut dire : « Suivre Jésus Christ » ?
• Qu'est-ce que ça veut dire le mot « vocation » chez les chrétiens ?
Définition : du latin vocare, appeler
Dans le langage courant le mot vocation est utilisé pour désigner l’appel que peuvent ressentir des personnes pour une mission particulière: humanitaire, professionnelle… Dans le langage chrétien il désigne le mouvement intérieur par lequel Dieu appelle une personne à se consacrer à son service. Si Dieu ne se manifeste pas toujours directement, il appelle incessamment à travers des médiations: évènements, rencontres, paroles lues ou entendues. Tout chrétien par son baptême, est appelé à la sainteté.
• Qu’est-ce qu’un prêtre ?
Le prêtre est un homme qui a reçu la vocation de servir Dieu. Il devient prêtre lors de la célébration de l'ordination, pendant laquelle l'évêque lui donne le sacrement de l'ordre.
Le prêtre aide l'évêque dans sa mission, annonce la Parole de Dieu et donne les sacrements (sauf celui de l'ordre donné par l'évêque).
Le prêtre rencontre les chrétiens pour les aider à vivre de la vie de Jésus et à en témoigner autour d'eux. Il rencontre des incroyants qui se posent des questions sur Dieu. Il rencontre des enfants avec leurs parents pour le catéchisme. Il est le responsable, le curé d'une paroisse, ou aumônier d'un collège, d'un lycée, d'un hôpital, d'une prison. Il est prêtre dans toute sa vie, pour toute la vie, il est signe de la présence de Jésus-Christ.
(Théo Junior. p.243).
> voir la lettre P, pour "PRETRE selon le coeur de Dieu". Issu du Dico Catho - Ed Mame.
• Qu’est-ce qu’un religieux / une religieuse, un moine / une moniale ?
> Voir le dossier sur les MOINES,
issu du Dico Catho - Ed Mame.
• Qu’est-ce qu’un mariage chrétien ?
• Qu'est-ce que le Service des Vocations ?
C'est un lieu où je peux rencontrer un prêtre ou une religieuse pour me confier, parler de ma foi, de mes choix de vie...
>>> Je prends contact avec ce service
Le père Jean Jacob nous fait part de son témoignage (Revue L'Appel -Janvier 1999) :
Pourquoi me cherchiez-vous ?
« Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des maîtres, à les écouter et les interroger… Sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Vois, ton père et moi, nous te cherchons tout angoissés. » Il leur dit : « Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Puis, il descendit avec eux pour aller à Nazareth; il leur était soumis; et sa mère gardait tous ces événements dans son cœur. » (Lc 2,46.48-51)
Jésus appelé à 12 ans
A l’occasion d’un pèlerinage, voici un appel auquel répond un enfant de 12 ans. Inquiétude bien compréhensible de ses parents qui le cherchent ! Etonnement devant leur fils devisant – semble-t-il – d’égal à égal avec les docteurs de la loi ! Derrière les paroles de Marie certains y voient un reproche, d’autres une invitation à son fils pour qu’il soit moins distrait et plus attentif à eux. Joseph lui, curieusement, ne dit rien : était-il muet d’admiration ? Ou d’incompréhension ? Son regard, tout simplement, ne disait-il pas la même chose que Marie ?
Jésus retourne alors avec eux à la maison; et il leur était soumis. Tout semble rentrer dans l’ordre. C’est de l’histoire ancienne dont on ne parle plus… Marie, cependant, garde tous ces événements dans son cœur : une mère n’oublie pas. Il y a comme une prémonition : cela n’annonce-t-il pas quelque chose ? Il faudra attendre près de 20 ans, et ce sera le départ sur les routes de Palestine pour la mission…
Dans l’Ancien Testament
Cet épisode de la vie de Jésus me fait penser à un autre appel, reçu par un autre enfant dans le temple du Seigneur, le jeune Samuel, réveillé au milieu de la nuit : « Parle, Seigneur, ton serviteur t’écoute ! » Et le Seigneur parla à Samuel… Et Samuel grandit. Là aussi Dieu appelle; l’enfant répond; mais il faudra encore du temps pour que la vocation de Samuel s’approfondisse et qu’il y réponde pleinement en tant que prophète.
Plus récemment
Ces appels dans la vie de Jésus et de Samuel me font penser à un autre appel – vous m’excuserez de citer un fait personnel, mais – c’est celui qu’il me semble avoir reçu, alors que j’avais 10 ans. Je revois bien l’église où cela s’est passé. C’était le jour de ma Confirmation (elle se faisait très tôt en ce temps-là). J’aurais aimé que l’homélie soit faite par l’évêque, mais il la laissa à un de ses vicaires généraux. Celui-ci parla longtemps et j’avais du mal à suivre. Mais à la fin il nous rappela l’importance de répondre aux appels du Seigneur : « Il se pourrait, ajouta—t-il, que le Seigneur appelle l’un ou l’autre d’entre vous à devenir prêtre. » Cela a fait « tilt » en moi. Et intérieurement – vous allez sourire, mais je m’en rappelle comme si c’était hier – je dis au Seigneur très clairement : « S’il n’y en a pas d’autre, je veux bien que ce soit moi. »
Je ne me rendais peut-être pas bien compte de ce que je disais là, et, dans les années qui suivirent, je me demandais si je n’avais pas été fou de dire une chose semblable. J’y repensais en me disant que je pouvais très bien le servir autrement. Quelque part, j’avais envie de répondre à cet appel, et quelque part je ne le souhaitais pas. Cela aussi me faisait peur. Mais rien à faire : cette idée traînait sans cesse dans mon cœur. Après bien des années d’étude et de recherche, à 28 ans, je fus ordonné prêtre. Et aujourd’hui je crois toujours que ce premier appel a été déterminant.
Mes parents ressemblaient un peu à Marie et Joseph. Ils me regardaient vivre et chercher ma voie. Ils ne disaient rien, ne cherchaient en aucune manière à m’influencer. C’est ce qu’ils pouvaient faire de mieux. Mais tout cela devait trotter dans leur cœur. Et le jour de mon ordination : pas de paroles non plus de leur part, mais leurs regards me disaient toute leur joie.
Il appelle encore aujourd’hui
Dieu appelle à tout âge. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Il s’y prend parfois très tôt, et aujourd’hui encore. Il sait ce qu’il veut et il n’y a qu’à le laisser faire. S’il appelle ton fils ou ta fille, regarde, écoute, mais ne dit rien. Ce n’est pas ton affaire, mais la sienne et celle de ton enfant. Ne t ‘inquiète en aucune manière ! Si ton enfant s’est trompé, il le découvrira bien. De son côté, le Seigneur prendra toujours son temps et ne le forcera jamais. Relis tous ses appels dans l’Evangile ! Il dit toujours : « Si tu veux ». Alors si ton enfant le veut, petit à petit, il pourra répondre à ses appels. Tu as choisi ta route, laisse-le choisir la sienne ! Tu veux son bonheur : il ne le trouvera que là où il se sentira appelé ! Et tu verras combien tu te réjouiras, en silence, lorsqu’il aura trouvé sa voie.
Jean JACOB, prêtre
Je m’appelle Bertrand, j’ai 15 ans. Ce qui me dynamise aujourd’hui, c’est le scoutisme. C’est l’avenir qui m’inquiète : l’emploi, le chômage… Ce qui me semble essentiel pour réussir, c’est une bonne Foi et une bonne formation scolaire.
Dire que je suis chrétien, ça dépend. Oui, mais ce ne serait pas moi qui aurai soulevé le « problème » car je n’ai pas honte de ma foi mais dans un monde où être chrétien « c’est la honte », il vaut mieux ne pas avoir que des ennemis. Ce qui est prioritaire, c’est que ma foi me fasse progresser dans ma vie de chrétien, de scout et dans la vie de tous les jours. Mais rester dans la bonne lignée est dur...
Comme je le disais, ma foi m’aide à progresser aussi bien dans les petites choses de tous les jours, que dans mes réflexions. Quand je parle de ma foi, c’est déjà qu’on me le demande. Je dis alors qu’il suffit d’aller une seule fois à la messe, d’écouter attentivement tous les textes (pour en comprendre le sens) ou alors de réciter les prières que tout le monde connaît en réfléchissant à ce que l’on dit, pour ressentir la « joie » d’être croyant. Mais je garde pour moi que certaines fois, le dimanche matin, je resterais bien au lit.
Je rencontre souvent d’autres chrétiens, plus particulièrement aux scouts mais aussi au S.D.V. et à la messe : j’y vais régulièrement et je suis enfant de chœur. Cela est important pour moi car je vois qu’il y a plus de jeunes croyants que certains le font entendre et cela me renforce dans la foi.
J’ai grandi dans une famille très chrétienne. Ma foi grandit chaque fois que je découvre quelque chose de nouveau dans la messe. Au début, les rites de la communion n’étaient guère qu’un « babillage » inutile, mais en écoutant sérieusement les paroles, j’ai compris ce qu’elles signifiaient.
Ce que je ressens aujourd’hui est moins fort qu’avant, l’engagement que j’envisage, c’est d’être chrétien laïc mais annonciateur de la Bonne Nouvelle, témoin de Jésus-Christ.
Extrait de « Jeunes et Vocation »
Édité par le S.N.V. – n°81 – pages 8, 9.
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