Chaque jour, soyons toujours plus « miséricordieux comme le Père »
Avec tous ceux qui ont été les acteurs de cet accueil jubilaire en la cathédrale de Noyon, nous ne regrettons rien et plus que jamais, nous voulons rendre grâce au Seigneur. À travers les stations du parcours du jubilé disposées dans la cathédrale, les temps d’adoration, les offices, la messe du jubilé le samedi matin, les heures de confessions et les temps forts de l’année liturgique... oui, il s’est vraiment passé quelque chose en ce jubilé de la miséricorde. Je revois, lors de la nuit de Pâques, les fidèles passer par la porte sainte pour entrer dans la cathédrale, illuminés par le cierge pascal ou encore les confirmands adultes lors de la Pentecôte ou bien encore les jeunes de la profession de foi, sans oublier les groupes de paroisses, les pèlerins, les touristes, les visiteurs, avec qui nous avons partagé la grâce du jubilé. Nous n’imaginons pas comment le Seigneur s’y est pris pour transformer les cœurs de chacun mais personne n’est reparti indemne après avoir vécu cette démarche.
Et maintenant ?
Après avoir reçu tant de grâces et redécouvert la grandeur de la miséricorde de Dieu, Facile à dire, mais concrètement comment le vivre ? Les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles proposées par le pape François sont et seront toujours d’actualité car nous n’aurons jamais fini de les exploiter et surtout de les vivre en vérité. Tout cela, bien sûr, à la lumière de l’évangile, régénéré par les sacrements et guidé par notre vie de prière. La miséricorde, notre monde en a besoin, notre église en a besoin, nous en avons besoin. Alors, n’interrompons pas cet élan et chaque jour, soyons toujours plus « miséricordieux comme le Père » ...
Abbé Philippe Montier, curé-archiprêtre de Noyon
Missio décembre 2016 : Noyonnais