Pour moi, être chrétien, c’est dire " Dieu est la solution " — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

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Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

Pour moi, être chrétien, c’est dire " Dieu est la solution "

Will habite Margny-lès-Compiègne, avec son épouse Rachel et leurs trois enfants. Il y a trois ans, il a demandé à recevoir le baptême dans l’Église catholique. Will retrace son chemin.

Dieu m’écoute, me comprend, m’attend comme un ami, comme un père

J’ai reçu tout jeune par mes parents une éducation religieuse bouddhiste. Dans les rues de Paris, perdu, mal accompagné, j’ai pourtant grandi en me sentant toujours protégé, guidé et aimé par le seigneur, sans pour autant pouvoir le nommer à l’époque. J’ai souvent trouvé refuge dans des églises rencontrées sur mon chemin, sans avoir de culture chrétienne. C’est en rencontrant Rachel que je me suis rapproché de la communauté du chemin neuf1 pour la préparation au mariage, les retraites en couple et groupes de partage. En nous mariant à l’église, nous nous engagions à approfondir notre foi et à éduquer nos enfants dans la foi chrétienne. Et c’est grâce aux frères de communauté que j’ai demandé le baptême. J’ai eu la chance extraordinaire d’y être préparé par Jacques et Christophe, deux « ouvriers de Dieu », deux amis, deux frères. Pour moi, être chrétien, c’est dire « Dieu est la solution ». C’est accepter de ne pas pouvoir posséder, dominer et maitriser. C’est lui faire confiance, lui être reconnaissant, et tout lui donner.

J’ai besoin de croire à l’alliance entre lui et moi. Quand je pleure, je l’entends pleurer aussi. Et quand je vis, je sais qu’il est heureux. Pourtant, l’acte de foi est à reposer régulièrement. Il y a un conflit permanent entre l’esprit saint et le mauvais esprit. La vie avec le seigneur est dynamique. Il m’aide à rester éveillé et me conduit vers la douceur et la foi avec fermeté. Le mauvais esprit m’attriste, me décourage, me pourrit la vie, profite de ma fatigue, de mes failles. Et dans ce combat, Dieu gagne toujours. Il y a un grand Dieu et un petit diable. Et le grand Dieu ne m’oublie pas, m’aime, m’accompagne, me protège, me montre la voie au quotidien. Et ce, pour toujours. Et puis, quand je me perds, il m’écoute, me comprend, m’attend comme un ami, comme un père. Il me tend la main, m’ouvre sa couver- ture, calmement, affectueusement. Et je reviens vers lui. Et je me sens plus fort, plus heureux, plus joyeux.

Propos recueillis par Claire du Baret

Communauté catholique à vocation œcuménique, créée il y a quarante ans, issue du renouveau charismatique

 

Missio avril 2014 : Compiègnois