A Delincourt, la nef de l'église saint Léger date du XI° siècle — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

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Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

A Delincourt, la nef de l'église saint Léger date du XI° siècle

Eglise saint Léger de Delincourt. Oise

Historique de l'église vouée à saint Léger

L'église est construite à flanc de colline de la vallée du « Réveillon », les villages étaient établis près des cours d'eau, quand on ne savait plus forer les puits. L'église devait dominer les habitations et son clocher invite à regarder vers le ciel.

Elle a la forme d'une croix latine, qui évoque la croix de Christ et aussi la forme d'un corps, celui de l'Église dont le Christ est la tête.

 

La partie la plus ancienne de l'église est la nef qui remonte au XIe siècle, mais elle a été remaniée au XVIIIe siècle, (agrandissement des baies, et rehaussage de la charpente). Elle était précédée d'un porche à cinq arcades, qui faisait la transition entre le monde profane et l'espace sacré.

Les fonts baptismaux sont près de la porte. Le baptême fait de nous des enfants de Dieu et nous fait entrer dans la grande famille de l'Église, il nous purifie du péché originel, l'eau du baptême nous lave.

L'eau purificatrice est aussi présente avec les deux bénitiers et l'eau bénite, qui nous rappellent notre baptême. Se signer de la Croix, c'est prendre conscience que « l'Esprit de Dieu habite en nous » (1 Corinthiens 3,16), que nous sommes « héritiers avec le Christ » (Romains 8,17), par qui nous pouvons aller vers le Père.

 

La nef nous mène à l'autel, « Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours. » (lettre aux Hébreux 4,16).

Nous avançons sous la protection de la Vierge Lire l'article entier

Qui est saint Léger ? Encore appelé Léodégarius (615 - 677ou679) 

Léger est né dans une importante famille du Rhin, il est parent de Sainte Odile. Il a été éduqué dans l'école royale de Clotaire, puis à Poitiers, chez son oncle Dido, évêque du lieu, où il sera ordonné prêtre.

Il devient abbé du monastère de Saint Maixent, et sa notoriété dépasse la région de Poitiers, la reine Bathilde, veuve de Clovis II, fait appel à lui pour le conseiller durant la régence qu'elle doit assurer jusqu'à la majorité de ses fils.

En 663, il est nommé évêque d'Autun, pour remettre un peu de l'ordre tant civil que religieux dans le diocèse. Il consolide l'église, embellit sa cathédrale, et relève les fortifications de sa ville. Il fonde un centre de secours pour les indigents qu'il dote généreusement, pour lui assurer un long avenir.

Son influence à la cour, et ses succès à Autun suscitent des jaloux. Autun est assiégée, et l'évêque préfère se livrer en otage pour sauver la ville et ses habitants. Comme le Christ, il donne sa vie pour ses brebis.

On lui crève les yeux, (il sera invoqué comme sainte Lucie pour la préservation de la vue) et on lui taillade la langue pour l'empêcher de prêcher.

Enfermé à Fécamp, il retrouve quelques forces et surtout la parole. Il sera décapité à Arras sur l'ordre du maire du palais Ebroïn.