Père Stéphan Janssens
50 ans, paroisse de Beauvais, prêtre depuis 21 ans
A quel âge avez-vous pensé à la vocation pour la première fois ?
A 12 ans au cours de l’homélie du Père Jean-Claude GUEGUEN sur le Bon Pasteur, le dimanche de prière pour les vocations, en 1983, à Compiègne, en l’église S. Paul des Sablons vers 11h45 !
Votre meilleur souvenir en tant que prêtre ?
« Pentecôte 2010 », le parcours paroissial de préparation à l’effusion de l’Esprit Saint, à la cathédrale de Senlis.
L’Église, pour vous, c’est ?
La famille de Dieu que j’ai « épousée », où on apprend à aimer comme le Christ, de cet amour dont nous nous aimerons dans l’éternité. La Communauté qui déploie la mission de Jésus.
Si vous pouviez faire un miracle ?
Révéler la beauté et le potentiel cachés en chaque personne.
Quelle phrase guide votre vie ?
Devenir meilleur avec, par et pour les autres.
La parole du Christ qui vous a saisi ?
« Ma vie, nul ne la prend, c’est moi qui la donne » (Jn10,18) et : « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » (Lc18,8).
Le secret de la sainteté ?
Vivre en Dieu, se laisser aimer par lui.
Une ville pour vous ressourcer ?
Plutôt le village de mes vacances familiales, le Pouldu, en Bretagne Sud.
Le cadeau que vous offrez souvent ?
Un resto, un whisky.
Hormis la Bible, qu’emporteriez-vous sur une île déserte ?
La garantie de pouvoir en revenir rapidement !
La musique qui vous « envole » ?
Une louange de feu improvisée dans l’Esprit Saint.
La dernière fois que vous avez ri aux éclats ?
La semaine dernière, lors de retrouvailles magnifiques avec une de mes fraternités chrétiennes.
Un mot qui vous caractérise ?
Pasteur.
Un trait de votre caractère ?
Proactif.
Votre vilain défaut ?
Le perfectionnisme.
Le petit truc bête qui vous énerve ?
Des chaussures de ville sales.
Ce qui vous fait pleurer ?
Les larmes des autres, la souffrance, les conflits en paroisse. Les grandes victoires sportives et les fous rires.
Ce qui vous émeut ?
L’amour, celui de mes parents très spécialement. Un cœur ouvert. Une réconciliation sincère. Le chant, la musique et la danse.
Ce qui vous agace ?
Le travail mal fait.
Ce qui vous attendrit ?
Les enfants à la messe.
Ce qui fait votre joie quotidienne ?
Contribuer à l’avancée du Royaume.
Un prêtre qui vous a marqué ?
Le P. François Goldenberg et tant d’autres.
Votre passage d’Évangile préféré ?
« La femme adultère » (Jn8).
Le don de la nature que vous voudriez avoir ?
Un sommeil court et réparateur.
S'il vous restait une heure à vivre, qu'en feriez-vous ?
Embrasser ceux que je chéris en leur disant combien je les aime, les admire et les remercie. Prier avec eux.
Que direz-vous à Dieu quand il vous accueillera ?
MERCI de m’avoir sauvé ; pardon... Mes « pourquoi » se seront évanouis.
Qu’imaginez-vous que Dieu vous dira ?
Je t’aime et je t’attendais. Repos !