Sainte Godeberthe, vierge
Après avoir reçu le voile des vierges des mains de saint Eloi en 657, elle a vécu au monastère fondé à Noyon par Clotaire III et y est morte saintement vers 690.
On la fête le 11 avril.
Sa biographie
Godeberthe, dont le prénom signifie « ferveur », est née vers 640 dans le diocèse d’Amiens, d’une famille noble et pieuse.
En 657, elle reçoit le voile des mains de saint Eloi alors évêque de Noyon. Il lui offre son anneau d’or en signe de ses fiançailles avec Jésus Christ.
Elle fonde ensuite un couvent de femmes, qui suit la Règle de Saint-Eloi, au sud de la muraille de Noyon dans une partie du palais qui lui avait été donnée par le roi Clotaire II. Son abbaye deviendra plus tard le siège d’une paroisse de Noyon.
Elle décède vers l’an 700.
Ses miracles
Lors d’une épidémie de peste, elle supplie le clergé d’ordonner un jeûne de 3 jours ; d’abord réticent à sa demande, il finit par céder : les habitants sont sauvés. La peste s’éloigne.
Lorsque qu’un immense incendie menace Noyon, ses prières suffisent pour l’arrêter.
Par un signe de croix elle rend la vue aux aveugles et guérit les malades.
On l’invoque aussi pour lutter contre tous les fléaux, calamités, dans les cas de sécheresse, épidémies, inondations.
Anecdote historique
Lors de son séjour au château de Varesnes, Louis XIII avait témoigné le désir de posséder une relique de sainte Godeberte dont le corps était conservé dans la cathédrale de Noyon. A cet effet, l’archidiacre accompagné de plusieurs chanoines se transporta le 3 juin 1640 au château et présenta à sa majesté un os de la main qu’on avait retiré de la châsse.
Sources :
- Dix mille saints, dictionnaire hagiographique
- Les saints méconnus, Laure Charpentier
- Le canton de Noyon, Graves