La vocation — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Vis en communautés fraternelles et fais de nouveaux disciples du Christ !

Menu
Soutenir l'Église
Contact - Annuaire
Contact

Recherchez une personne dans l'annuaire du diocèse

Contactez-nous en remplissant le formulaire ci-dessous

Nom
Veuillez saisir votre nom complet
Courriel (Requis)
Veuillez saisir votre adresse courriel
Sujet : (Requis)
 
Message (Requis)
Veuillez saisir le message que vous souhaitez envoyer.
Veuillez recopier le texte de l'image ci-dessous (Requis)
Enter the word

Consulter notre politique de traitement des données personnelles

Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

La vocation

Au cours de l'hiver 338-339, aux portes d'Amiens, le jeune cavalier rencontre un pauvre en guenilles qui lui demande l'aumône. Martin n'a pas d'argent sur lui ; il tire alors son épée, tranche son manteau par le milieu et donne la moitié au pauvre. La nuit suivante, le Christ lui apparaît, portant la moitié du manteau donné au pauvre, " Martin, le catéchumène, lui dit-il, m'a revêtu de ce vêtement."
Geste qui sera plus tard immortalisé par des milliers de tableaux, statues et même timbre-poste. Les habitants d'Amiens, en souvenir de ce fait, bâtirent dès le V° siècle, un oratoire à la Porte aux Jumeaux, identifiée comme le lieu du miracle ; ils en confièrent la garde à une petite communauté de femmes. En 1073, Guy de Ponthieu, évêque d'Amiens, le remplaça par un bâtiment plus vaste, desservi cette fois par une communauté de clercs. En 1109, celui-ci se transforma en une communauté de chanoines réguliers sous la règle de saint Augustin ; enfin en 1145, le monastère de Saint Martin aux Jumeaux fut érigé en abbaye.

A la suite de sa vision, Martin se fait baptiser durant la nuit de Pâques 335. Deux ans plus tard, il quitte l'armée et commence son apostolat.

Il est possible que de 337 à 347, Martin vécut à Trèves, qu'il y fut ascète sous la direction et dans l'amitié du grand évêque Maximin et qu'il bénéficia de la compagnie d'Anathase d'Alexandrie et de Paul de Constantinople. Trèves était alors la capitale de la préfecture des Gaules et celle de l'Empire romain d'Occident ; le christianisme s'y était solidement implanté mais surtout elle était le berceau de la vie monastique dans les Gaules.

Maximin ayant fait de Martin le compagnon de ses voyages, ce dernier l'accompagne à Poitiers et y reste après la mort de Maximin.

On le retrouve ensuite auprès de saint Hilaire, évêque de Poitiers, dont la renommée est considérable car il est l'un des évangélisateurs de la Gaule. Sous sa conduite il veut se former à la vie religieuse. Il le quitte pourtant quelque temps pour vivre une vie érémitique dans l'île de Gallinaria, dans la mer toscane. En effet les moines de cette époque, pour mieux fuir le monde, affectionnaient ces lieux sauvages qui, s'ils n'étaient pas à l'abri des intempéries, l'étaient du moins des hommes.

 

En 361, il s'installe à Ligugé en Poitou dans les communs d'une villa gallo-romaine, en ruine depuis l'invasion alémanique de 276. Ce lieu lui est offert par saint Hilaire.

Vers 400 il est construit un vaste demi-cercle de 32 m de diamètre près de sa cellule. Martin aime la solitude mais les hommes l'empêchent d'en jouir car il est considéré comme un faiseur de miracles - il aurait ressuscité 2 morts - Sa foi, sa charité le font connaître au loin. Des disciples se joignent à lui. Il fait de son monastère un foyer actif d'évangélisation. Ligugé devient le premier monastère de la Gaule.

Plus tard, en 591 saint Grégoire de Tours, successeur de saint Martin sur le siège épiscopal de Tours y viendra en pèlerinage.