Sur les pas de Bienheureuse Charlotte de la Résurrection — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

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Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

Sur les pas de Bienheureuse Charlotte de la Résurrection

Source : http://martyres.carmelites.free.fr/

C’est à l’occasion du tricentenaire de la naissance de la Bienheureuse Charlotte de la Résurrection (carmélite née à Mouy en 1715, guillotinée à Paris en 1794) qu’un petit groupe de pèlerins s’est mis en route le dimanche 21 février 2016, vers Mouy, la paroisse où elle fut baptisée le 17 septembre 1715. Évoquons son histoire.

Sur les pas de Charlotte de la Résurrection

Nous ne savons pas grand-chose de cette petite femme de 1,45 mètre qui, jeune fille, aimait s’amuser et danser. En août 1741, elle prononce ses vœux définitifs au carmel de Compiègne où elle était entrée en 1736. Elle y occupait les fonctions d’économe et d’infirmière. Dès l’été 1792, la prieure suggéra à la communauté de réciter chaque jour un acte de consécration à Dieu par lequel elles « s’offraient pour que Sa divine Paix que son cher Fils était venu apporter au monde fut rendue à l’Église et à l’état ». Quel message prophétique et quelle confiance ; « l’amour sera toujours vainqueur », disait Bienheureuse Thérèse de Saint-Augustin (prieure). Bienheureuse Charlotte, la doyenne des seize bienheureuses, mourut avec ses sœurs, guillotinées le 17 juillet 1794. « Laudate Dominum omnes gentes !» (Ps 116) chantaient-elles en montant une par une à l’échafaud après avoir embrassé dans les mains de leur prieure une minuscule Vierge à l’enfant aujourd’hui conservée dans la crypte du carmel de Compiègne à Jonquières. La seule arme qu’elles avaient c’était le Christ. Comment ne pas penser à la lettre de saint Paul aux corinthiens (13,6-7) ? « L’amour endure tout, l’amour espère tout, il trouve sa joie dans ce qui est vrai. » Quel exemple et quelle espérance à toute épreuve ! Nous en avons tant besoin dans le monde qui nous entoure. Charlotte était petite par la taille, mais elle était grande par sa foi, elle était faible mais elle était forte de son Seigneur. Et nous, qu’attendons-nous pour espérer contre toute espérance et par-dessus tout comme le dit si bien la petite Thérèse, carmélite elle aussi : « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même ? »

Chrystel

C’EST MA PRIÈRE

Seigneur notre Dieu, Tu as appelé les seize Bienheureuses Carmélites de Compiègne à te montrer le plus grand témoignage d’amour par l’offrande de leur sang pour que «la Paix soit rendue à l’Église et à l’état».

Souviens-toi de l’héroïque et joyeuse fidélité avec laquelle elles t’ont glorifié.

Que ta bonté manifeste leur faveur auprès de toi, en accordant par leur intercession la grâce que nous te demandons, dans les coeurs de Jésus et de Marie. Par Jésus le Christ, notre Seigneur.

Amen.

Article paru dans Missio - décembre 2016 : Clermontois