J’enracine mon intériorité dans le travail concret — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

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Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

J’enracine mon intériorité dans le travail concret

Le frère Jean-Emmanuel a grandi entre Creil, Senlis et Chantilly. Au terme de ses études, il choisit d’entrer dans une communauté monastique.

J’ai choisi de devenir moine bénédictin

A plusieurs reprises, dans mes activités familiales, scolaires, scoutes ou sportives, j’ai ressenti une forte aspiration à l’intériorité. En même temps, malgré ma timidité, j’aspirais à vivre en présence des autres : être au milieu d’eux, leur rendre service tout en étant discret. Au terme de mes études, j’ai donc choisi de concilier mes deux aspirations en entrant dans une communauté monastique. Me voici donc moine bénédictin à l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan depuis 1999. Là, j’aime par-dessus tout être en présence de Dieu dans l’oraison (prière silencieuse) et le connaître davantage grâce aux lectures spirituelles : c’est là le centre de ma vie. Et si les offices liturgiques qui rythment la journée monastique m’attirent moins, je leur concède tout de même un rôle équilibrant.

Ma soif de contempler la vérité m’amène à rechercher aussi la lucidité sur moi-même. J’apprends donc à me connaître : la vie communautaire me dévoile progressivement mes peurs et mes désirs tandis que mon dépouillement monastique (pauvreté, chasteté, obéissance, silence...), au service de mon recueillement intérieur, favorise mon écoute et ma compréhension des mouvements intérieurs de mon cœur.

« J’enracine mon intériorité dans le travail concret »

Je vais de découverte en découverte, d’approfondissement en approfondissement : une aventure avec des passages difficiles et désagréables, et d’autres très heureux. Cette aventure prend corps notamment à la cuisine où je suis affecté depuis cinq ans : mon aspiration à servir est satisfaite et j’enracine mon intériorité dans le travail concret, espérant ainsi éviter les illusions et fabulations. Joie pour moi : j’y rencontre autrui dans ses besoins vitaux. En effet, même si j’ai tendance à me détourner des relations superficielles, encombrées de faux-semblants ou de façades sociales, je suis en revanche très heureux quand la relation interpersonnelle devient rencontre sincère, cœur à cœur, communication d’intériorité. L’amitié m’offre d’ailleurs mes plus grandes joies !

Missio septembre 2015 : Pays de France