À la question : " Qui viendra plus tard pour annoncer le Christ ? ", j’ai levé le doigt . — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

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Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

À la question : " Qui viendra plus tard pour annoncer le Christ ? ", j’ai levé le doigt .

Supérieure de la maison Notre-Dame de l’Espérance à Noyon, mère Élisabeth, franciscaine réparatrice de Jésus-Hostie nous livre son témoignage.

Dans la joie de mon cœur, je lui ai tout donné !

La joie dans le Christ est le moteur de ma vie. Toute jeune, j’ai découvert le bonheur de vivre dans une famille unie et pétrie de cette foi toute simple. J’ai appris avec mes frères et sœurs à partager, à pardonner et à aimer. La messe quotidienne vécue en famille et l’adoration eucharistique faisaient partie de notre vie. C’est le terreau de ma vocation. Mais le véritable appel je l’ai entendu à 12 ans. Un évêque, avant de partir en mission, nous demanda « Qui viendra plus tard pour annoncer le Christ ?» J’ai levé le doigt et j’étais la seule. Mais le soir pendant ma prière, une question devenait brûlante : pourquoi étais-je seule ? C’est là que j’ai saisi l’appel ! Ce soir-là, j’ai dit oui. J’annoncerai le Christ. Où ? Comment ?

Au dedans de moi, j’explosais de joie. Le seigneur me conduira. D’abord dans une colonie de vacances des sœurs franciscaines dont j’ignorais l’existence auparavant. Tout m’attirait chez elles : leur joie de vivre, leur présence auprès des jeunes et surtout leur attirance vers Jésus Eucharistie... J’ai enseigné deux ans avec un véritable plaisir et j’ai rencontré aussi « celui que mon cœur aimait !»

« Est-ce que tu oublies que j’étais le premier ?»

Mais alors, cet appel ? non, le Christ était plus fort et à chaque rencontre j’entendais dans mon cœur : « Est-ce que tu oublies que j’étais le premier ?» C’est dans la prière et le partage qu’ensemble nous avons laissé au Christ la place qu’il réclamait. Quand le 3 octobre 1965, j’ai quitté ma famille, mes amis, mon pays, je peux dire que, dans la joie de mon cœur et en toute liberté, je lui ai tout donné... Et de lui, j’ai reçu des sœurs pour qu’ensemble nous soyons témoins de sa parole et de son amour. Ma devise : « sans lui, je ne peux rien faire » peut vous faire comprendre le besoin que j’ai à puiser dans la messe, la prière des heures et le temps d’adoration eucharistique quotidiennes la force et l’élan à porter sa parole vers les petits et les grands.

C'est ma prière

«Seigneur, tu m’as donné la vie. Aide-moi à en faire quelque chose de beau. Apprends-moi à ne gaspiller aucune des minutes dont les heures sont faites, aucune des heures qui font les journées et qu’à la fin je puisse te dire : voilà, Seigneur le temps qui vient de s’écouler, tout au long de ces milliers de secondes, je n’ai fait qu’aimer comme toi et mes gestes étaient des gestes de paix ; je n’ai cherché autre chose que la douceur et la vérité. Je n’ai cherché autre chose que de vivre comme toi, que de vivre en chrétienne.»

Missio avril 2014 : Noyonnais