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Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

Pour lui, être sœur contemplative, « ça ne sert à rien » !

Le premier dimanche de l’avent, a débuté l’année de la Vie consacrée, voulue par le pape François. Sentinelles de la vie nouvelle, les personnes consacrées (religieux, moines, laïcs consacrés) restent pour beaucoup une énigme. Nous avons rencontré sœur Marie-Luc, sœur du carmel de Compiègne à Jonquières.

Toute vie, c’est apprendre à aimer

Comment est née votre vocation ?

Ça a été un long cheminement, un tâtonnement. Déjà toute petite, vers 3-4 ans, je me posais des questions, sans savoir les formuler encore, sur l’amour, la mort (il y avait des bombardements sur Creil où nous habitions). J’observais l’amour dans le mariage. L’union, la communion entre le mari et la femme. Ce désir d’union, je l’ai senti très jeune en moi : présence qui vivait au fond de moi. J’ai découvert cette vie intérieure avec Dieu.

Pourquoi le carmel ?

Avant mon entrée au carmel à 25 ans passés, il a fallu un long chemin de maturation : des études (dessinatrice de mode), des soucis de santé, une expérience en Algérie. À Compiègne, j’étais surveillante à l’Institut Sévigné, proche du carmel.

Ainsi, j’y ai commencé mes premières rencontres. Ma mère a bien accepté mon appel, mais avec mon père, cela a été difficile. Pour lui, être sœur contemplative, « ça ne sert à rien » ! Ensuite, il a eu du mal à venir au parloir à cause de la grille (les carmélites étaient alors derrières des grilles), mais il m’a bénie au jour de mes vœux définitifs, il pleurait.

Votre joie aujourd’hui ?

Dans l’évangile de saint Luc (de là, le choix de mon prénom), je découvre avec la vierge marie, la dimension du cœur. Marie m’a fait rencontrer Jésus : il a passé trente ans caché à Nazareth. Il a enseigné Marie pendant ces trente années, comme une longue préparation, un enfouissement, pour ensuite donner sa vie. L’Esprit Saint en moi me pousse vers le père : c’est la grâce du baptême. Tout baptisé peut y tendre !

C’est Ma Prière

Que dire à un(e) jeune qui pense à la vie consacrée ?

Il y a une grande joie à donner sa vie pour le monde, pour notre monde blessé. Belle est cette gratuité d’amour pour le monde. On reçoit cet amour gratuitement, même si on est limité. Or cet amour est tellement infini, réel, mais la joie n’est pas traduisible. L’amour est plus fort que la mort : Jésus a été au-delà de l’échec, il a donné sa vie, il est allé au fond de l’homme jusque dans son refus de Dieu.

Propos recueillis par Claire du Baret

Missio décembre 2014 : Compiègnois