Bioéthique : quel monde voulons-nous pour demain ? Fév 2018 — Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Vis en communautés fraternelles et fais de nouveaux disciples du Christ !

Menu
Soutenir l'Église
Contact - Annuaire
Contact

Recherchez une personne dans l'annuaire du diocèse

Contactez-nous en remplissant le formulaire ci-dessous

Nom
Veuillez saisir votre nom complet
Courriel (Requis)
Veuillez saisir votre adresse courriel
Sujet : (Requis)
 
Message (Requis)
Veuillez saisir le message que vous souhaitez envoyer.
Veuillez recopier le texte de l'image ci-dessous (Requis)
Enter the word

Consulter notre politique de traitement des données personnelles

Par admin at 10/07/2017 13:35 |
 

Bioéthique : quel monde voulons-nous pour demain ? Fév 2018

Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, le 7 février 2018

Paris, le 7 février 2018

États généraux de la bioéthique :
quel monde voulons-nous pour demain ?

 

Depuis le 18 janvier, les débats des États généraux de la bioéthique ont commencé. Leur objectif est simple : permettre à tout citoyen de s’éclairer sur les avancées scientifiques et techniques concernant la bioéthique, se forger un avis et l’exprimer. Ces expressions devront ainsi éclairer les responsables politiques qui porteront la révision de la loi à la fin de l’année 2018. Si l’objectif est simple, les enjeux sont complexes et graves. C’est pourquoi, tous sont invités à participer à ces débats par le dialogue afin de rechercher les voies les plus justes.

 L’Église catholique entend prendre sa place et répondre, elle aussi, à la question de fond que ces États généraux nous posent : quel monde voulons-nous pour demain ?

Débattre et comprendre

Ainsi, grâce notamment au travail réalisé par le groupe d’évêques et d’experts présidé par Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, nous invitons les catholiques, ainsi que tous les hommes et femmes de bonne volonté, à une prise de conscience des enjeux que ces nouvelles techniques soulèvent.  C’est le respect de l’être humain dans sa dignité et sa vulnérabilité qui est en jeu ; c’est aussi notre société qui est concernée dans son respect de la vocation séculaire de la médecine.

Dans les diocèses, les paroisses, les aumôneries, les mouvements, les associations, les familles, il s’agit de sensibiliser chacun par l’explication et la formation, afin que la raison et la foi chrétienne portent ensemble une juste vision de l’humanité. Cette vision, déjà largement partagée par le bon sens de beaucoup, doit permettre de regarder avec confiance l’avenir en comprenant le bien des recherches scientifiques et en ne cédant pas aux sirènes idolâtres de la toute-puissance.

L’homme se sait tout autant habité par la transcendance que par le désir de savoir ; il est foncièrement animé par le besoin de prendre soin des autres.  Et nul doute que la figure du « bon samaritain » est universelle et demeure un guide pour la mise au point et l’usage des techniques biomédicales et des technosciences aujourd’hui et demain.

Comprendre et s’exprimer

Ces États généraux de la bioéthique sont annoncés comme une occasion d’entendre et d’intégrer les contributions de tous en vue de la révision annoncée de la loi de 2011.

Au nom de l’amour désintéressé de l’Église pour tout être humain, les évêques proposent aux catholiques, ainsi qu’à tous les hommes et femmes de bonne volonté, d’apporter leurs contributions par leurs réflexions et leurs témoignages.

Les Espaces de réflexion éthique régionaux sont organisés dans ce but dans toute la France. Nous les invitons à s’y inscrire. De même, le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) a mis en place un site internet pour recueillir nos avis de citoyens. Nous devons y apporter notre contribution.

L’Église catholique saura prendre la parole en contribuant à la sérénité et à l’enrichissement du dialogue, heureusement voulu par le Gouvernement.  Comment se taire alors que la loi dessinera en partie la société de demain ? 

C’est en vue du bien commun dont notre société doit se soucier et dont l’État a la responsabilité, que l’Église catholique s’engage avec détermination dans ces États généraux, comptant sur la sincérité et l’objectivité annoncées du CCNE, chargé de présenter un rapport au Gouvernement.

 

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France :


Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Mgr Michel AUPETIT, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise,
Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux
Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun
Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers